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von Paul Melki

 

"Ich bin Paul Melki.
1986 kam ich zur Welt..
Mein Anblick lässt euch den Raum meines Denkens nicht erahnen.
Ich brauche Zeit, um mich durch das Lianengeflecht oberhalb meiner Hirnwindungen zu kämpfen.
Der Schrei, mein Schrei, weist mich aus in der Ewigkeit
höllisch schweigsamer Einsamkeit.
Der Schrei, eine irre Verzerrung des Schweigens
Pauls Schrei, ein exzentrisches Wimmern, ein schamloser Aufruf zur Rückkehr in die Welt der Laute.
Dieser Schrei ist im tiefsten Innern meiner Blöße verwurzelt, in der Erinnerung eines Überlebenden.
Ein Geschoss, den lärmenden Zitadellen entgegengeschleudert, die von euren ach so leichtfertig aufgerissenen Lautöffnungen belagert werden.“

 

 

Sind Sein und Schein

im selben Boot –

wird Schein zu Sein,

was kümmert ihn das Sein?

Da zweifelt zögernd das Sein,

Scheinen scheint leichter zu sein.

Und schon: Unwohlsein

im Land des Scheinbarseins

 

 

Übersetzung aus dem Französischen: Andrea Alvermann

 

Actualité récente

Paru le 27 août 2008

Aux Editions Calmann-Lévy

"Ce peuple a-t-il acquis une telle sagesse que, loin de se heurter au douloureux et vain désir de la beauté, lucidement il a décidé d’atteindre plutôt les confins de l’horreur ? Las de l’indécision du bonheur à se rendre constant, a-t-il préféré le malheur qui, lui, sait se rendre éternel ?"

Samedi 07 février 2009

La Comédie française met en espace les poèmes de Paul Melki

au Théâtre du Vieux Colombier

"Un béotien

Navigue moins bien

Qu'un lilliputien

Par temps de chien"

En savoir plus

Visitez la page "Sculptures": dialogue entre Isabelle Chemin, sculptrice, et Paul Melki
Quand la mort masque l'amour( l'enfant soldat)

Assassin foutu:

"Silencieusement, j'ai bu le sang de mes victimes.
Quotidiennement j'ai déchiré les membres, avalé la chair humaine au goût fade, rongé les os comme un chien ronge sa rage, salivé d'un appétit féroce la moelle qui les faisait vivre.
Je les ai jetés à la haine des hyènes qui les ont brisés de leurs dents acérées.
J'ai quêté pour en avoir toujours plus et la mort m'a ainsi nourri dans ce pays où pourrissent les enfants qui ne sont pas soldats.
Après 10 ans de cette boucherie la guerre s'est achevée et me revoilà affamé.
Dois-je déclencher de nouveaux massacres pour avoir le droit de subsister ?"

Le démon du désir (le personnage violent):

"Quitte ce pays sans regret!
Rejoints les terres hospitalières d'occident où tu conteras tes récits de terreurs.
Accable les de détails les plus horribles, ils en sont friands, eux qui ne peuvent s'offrir tes plaisirs, charge la table de leur conscience de tous les mets malsains.
Ils se pourlécheront, tout en simulant le dégoût.
Ils te pardonneront en te traitant de victime, persuadés que l'enfant ne sait pas ce qu'il fait.
Vas! Avant d'être dévoré à ton tour par un nouveau né."